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J’aurais aimé te tuer, Pétronille Rostagnat




Laura Turrel, 24 ans, se présente un matin au commissariat de Versailles pour s’accuser du meurtre de Bruno Delaunay.


Au commandant Damien Daguire de la brigade criminelle, elle raconte qu’elle est serveuse dans un restaurant où cet homme, agent immobilier, venait déjeuner régulièrement. Pour arrondir ses fins de mois, elle lui a proposé de faire le ménage dans sa grande maison. Tout se passait normalement jusqu’au jour où Delaunay a tenté de la violer. Alors, s’emparant du fer à repasser, elle l’a frappé à la tête. Plusieurs fois. A mort. Légitime défense. Ensuite, elle a brûlé le corps dans le jardin après l’avoir aspergé d’essence.


La jeune femme est mise en examen mais la PJ ne trouve aucun indice du meurtre dans la propriété de Delaunay : pas trace de sang dans la maison, aucun fragment d’os dans les cendres d’un bucher dans le jardin. La scène du crime présente des incohérences avec le récit de la jeune femme.


Plus étrange encore, Laura Turrel, placée en détention provisoire, déclare d’emblée à son avocat commis d’office qu’elle ne souhaite aucune aide.


Pas de preuves matérielles, pas de corps, et si Delaunay reste introuvable, personne n’a signalé sa disparition depuis six semaines. Pour le commandant, c’est une enquête atypique qui commence. Et si toute cette histoire n’était basée que sur des affabulations ? Quelles sont les vraies raisons qui poussent cette jeune femme à se désigner comme meurtrière ?


C’est alors que l’analyse d’un cheveu extrait d’une brosse dans la maison de Delaunay permet à l’enquête de progresser : l’ADN n’appartient pas à Bruno Delaunay mais à un certain Henri Vermandois, mort carbonisé dans un accident de voiture dix ans plus tôt.


Un thriller psychologique original aux multiples facettes et à la narration parfaitement maîtrisée. Au fil des pages, on suit le parcours et les pensées d’une jeune femme blessée, qui s’accuse du meurtre d’un homme dont le cadavre est inexistant, uniquement par esprit de vengeance. Est-elle une meurtrière ou une victime ?  


Editions Hachette Livre (Marabout), 2022


A propos de l’auteure

Auteure de sept romans, Pétronille Rostagnat a remporté le Prix Cognac 2022 du meilleur roman francophone pour  « J’aurais aimé te tuer » et du Grand Prix Iris Noir Bruxelles 2023 pour « Quand tu ouvriras les yeux ». Elle participe actuellement à l’adaptation audiovisuelle de ses deux derniers romans.

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