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La dame de Reykjavik, Ragnar Jónasson


Pas facile d’accepter la retraite quand on a consacré toute sa vie à sa carrière.


Alors, quand son patron lui demande de partir plus tôt que prévu, comme si toutes ces années de bons loyaux services n’avaient plus aucune valeur, l’inspectrice principale Hulda Hermannsdótti de la brigade criminelle de Reykjavik, en Islande, lui demande, comme une faveur, de rouvrir une affaire non résolue et trop vite classée.


Celle de la mort inexpliquée d’Elena, une réfugiée russe de vingt-sept ans, dont le corps a été retrouvé un an auparavant dans une crique isolée de la péninsule de Reykjanes.


Hulda, qui ne dispose que de quelques jours pour résoudre cette énigme, se jette corps et âme dans sa dernière enquête pour oublier qu’elle est veuve, sans enfant, et qu’elle devra affronter seule sa nouvelle vie, cloîtrée entre les murs de son petit appartement.


Dès le départ, elle est persuadée que les investigations menées à l’époque par son collègue Alexander, qui a conclu à un accident voire un suicide, ont été lamentablement bâclées.


Pourquoi la jeune femme aurait-elle fin à ses jours alors que sa demande d’asile venait d’être acceptée ? N’est-ce pas plutôt un meurtre maquillé en suicide ?


Rythmé par des chapitres courts, des intrigues qui s’entremêlent, un suspens permanent et des rebondissements inattendus, ce premier tome de la trilogie (préquel) « La Dame de Reykjavik » est avant tout l’histoire d’une héroïne tragique.


Parallèlement au déroulement de l’enquête, l’auteur dresse le portrait d’une brillante enquêtrice de soixante-quatre ans désemparée par une fin de carrière brutale, en distillant au fil des pages des informations sur les drames familiaux auxquels elle a été confrontée depuis son enfance et qui ont laissé de profondes cicatrices.


Une femme meurtrie, hantée par ses souvenirs et rongée par la solitude, qui va commettre des erreurs.


Un polar sombre mais magnifiquement construit.


Editions de La Martinière, 2018

Titre original : « Dimma »

Traduit de la version anglaise, d’après l’islandais, par Philippe Reilly.


A propos de l’auteur


Grand lecteur d’Agatha Christie, Ragnar Jónasson a, à l’âge de dix-sept ans, traduit ses livres en islandais avant de se lancer dans l’écriture de romans policiers. Avant sa trilogie « La Dame de Reykjavik », il a publié la série « Dark Iceland – Enquêtes de Siglufjordur ». Avocat et professeur de droit à l’Université de Reykjavik, il est le cofondateur du Festival international de romans policiers « Iceland Noir ».

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