La femme de ménage voit tout, Freida McFadden
- Genovefa
- 23 janv.
- 2 min de lecture

On ne se méfie jamais assez de ses voisins !
Après avoir été au service des autres comme femme de ménage, Millie, désormais assistante sociale, a quitté le Bronx pour aménager dans une jolie maison à Long Island avec son mari Enzo, paysagiste, et leurs enfants, Ada et Nico.
Mais en rencontrant ses nouveaux voisins, elle se demande si elle n’a pas commis une erreur en installant sa famille dans ce quartier cossu soi-disant tranquille.
Dans la maison d’en face vit Janice, une femme aigrie qui sort rarement de chez elle, sauf pour accompagner son fils de huit ans, qu’elle tient en laisse, à l’arrêt du bus scolaire. Face à l’étonnement de Millie, elle lui rappelle qu’un garçon de huit ans s’est volatilisé sans laisser de traces trois ans plus tôt.
Fort heureusement, Suzette Lowell, son autre voisine est beaucoup plus sympathique… mais terriblement snob et aguicheuse. Elle n’hésite pas à flirter ouvertement avec Enzo qui, il est vrai, est très sexy, et ce, en présence de son mari Jonathan, un homme effacé et totalement insipide.
Et puis, il y a Martha, la femme de ménage des Lowell, qui ne cesse de la dévisager de manière inquiétante. Serait-elle au courant de son sombre passé ?
Lorsque Nico casse un vitrail chez Suzette en jouant au baseball et que ses parents sont dans l’impossibilité de payer une nouvelle vitre, le jeune garçon doit, en contrepartie, exécuter diverses corvées chez les Lowell.
Mais Millie s’inquiète : son fils devient irritable et agressif voire violent. Et il ne cesse de mentir.
La mère de famille est persuadée que ses voisins ne sont pas étrangers au changement de comportement de Nico. Quelque chose ne tourne pas rond. Que se passe-t-il réellement dans cette maison ?
Et le cauchemar ne fait que commencer…
Après « La femme de ménage » et « Les secrets de la femme de ménage », ce roman est le dernier de la trilogie qui met en scène Millie, l’héroïne. Mais ce troisième tome (le tome de trop ?) est un peu décevant.
Malgré une écriture fluide non dénuée d’humour, la première partie, consacrée essentiellement à l’éventuelle infidélité du mari, est très (trop) longue, l’intrigue manque de suspens, les personnages sont un peu trop caricaturaux et le dénouement (prévisible) tombe comme un soufflé.
Un bon divertissement, sans plus.
City Editions, 2024
Traduit de l’anglais par Karine Forestier.
A propos de l’auteure
Freida McFadden, médecin spécialisée dans les lésions cérébrales, est l’auteure de plusieurs thrillers psychologiques devenus des best-sellers internationaux, notamment « La femme de ménage », récompensé par les prix des International Thriller Writers Awards en 2023, et « La Psy », publié en 2024.
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