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Le droit au pardon, John Grisham


Clanton, Mississipi, 1990. Josie Gamble vit depuis un an chez Stuart Kofer, adjoint du shérif Ozzie Walls, avec ses deux enfants, Drew, 16 ans et Kiera, 14 ans.

Un soir où il rentre ivre mort, le policier tabasse sa compagne qui, sous les coups, perd connaissance. Persuadé que sa mère est morte, Drew s’empare du Glock de Stuart et le tue d’une balle en pleine tête pendant qu’il cuve son vin.


La majeure partie des habitants réclament un procès rapide et exemplaire, malgré la jeunesse de l’assassin.


Le juge Omar Noose, demande à son ami Jack Brigance d’assurer la défense de l’accusé mais l’idée de se lancer dans un procès médiatique qui allait déchaîner les passions ne l’emballe pas, d’autant plus que l’adolescent, qui a avoué, risque la peine capitale pour avoir tué de sang-froid un représentant des forces de l’ordre (dans le Mississipi, un enfant de plus de treize ans, coupable de meurtre, ne peut être jugé par un tribunal pour mineurs).

Mais aucun autre avocat ne veut représenter un tueur de flic, surtout dans une petite ville du Sud profond.


Jack Brigance découvre que l’affaire est plus complexe qu’elle n’y parait.


Stuart Kofer était un policier irréprochable, respecté tant par sa hiérarchie que par ses collègues et par la population. Mais si, au travail, il était d’une loyauté sans faille, dans le privé, c’était une autre affaire. C’était un ivrogne (le soir du meurtre, son taux d’alcoolémie était de… 3,6 grammes) qui se bagarrait dans les bars, s’adonnait aux jeux d’argent avec la racaille du coin et frappait régulièrement sa compagne qui, à deux reprises, a appelé les secours. Etrangement, ces rapports d’incident ont disparu.


Pire, le policier abusait sexuellement de la jeune Kiera et menaçait de la tuer si elle en parlait à qui que ce soit.


Jack Brigance doit se battre pour Drew, dont la condamnation à mort, malgré de nombreuses circonstances atténuantes, paraît inévitable. Et ce combat mené face à une population qui réclame vengeance, met en grand péril sa carrière, sa réputation, ses finances – il exerce seul dans un cabinet modeste et la famille de l’accusé est sans ressources - et sa sécurité.


Un thriller poignant mené tambour battant dans lequel John Grisham, narrateur hors pair, dissèque les rouages du système judiciaire américain. Et il le fait brillamment.


Editions JC Lattès, 2023


Titre original : “A Time for Mercy

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert


A propos de l’auteur


Ecrivain américain, John Grisham a commencé sa carrière comme avocat. Il est l’auteur d’une quarantaine de romans, tous des best-sellers, traduits et vendus à des millions d’exemplaires à travers le monde et dont certains ont été portés à l’écran par des grands réalisateurs, comme notamment « La Firme », « L’affaire Pélican », « Le Maître du jeu » ou « Le Client ». « Le cas Fitzgerald » a obtenu en 2018 le Prix Lucien Barrière, remis chaque année en marge du Festival du cinéma américain de Deauville.

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