Claire Wright, une anglaise de 25 ans, est prête à tout pour payer ses cours dans une école d’art dramatique réputée à New York. Elle accepte donc de travailler pour un cabinet d’avocats spécialisé dans les divorces : son rôle consiste à séduire des hommes mariés afin de prouver leur infidélité.
La jeune femme se laisse prendre au jeu car elle estime que c’est un exercice qui lui permettra de devenir une bonne comédienne. Jusqu’au jour où Stella Fogler lui demande de tendre un piège à son mari volage. Le lendemain, elle est assassinée.
Persuadés que l’auteur du meurtre n’est autre que son mari, Patrick Fogler, l’inspecteur Frank Durban et la criminologue Kathryn Latham demandent à Claire d’utiliser ses talents d’actrice pour le pousser à avouer son meurtre. Mais rien ne se passe comme prévu : la jeune femme tombe amoureuse du brillant universitaire passionné par Baudelaire et ne croit pas à sa culpabilité.
Mais est-ce vraiment lui que la police soupçonne d’assassinat ?
Après « La Fille d’avant », qui a remporté un franc succès mérité, on ne peut qu’être déçu par ce roman. Certes l’idée d’introduire le recueil « Les Fleurs du mal » de Baudelaire dans l’esprit délirant d’un psychopathe est originale. Mais ce thriller souffre de longueurs et surtout d’invraisemblances. On peut difficilement imaginer que la police américaine puisse utiliser une jeune actrice pour piéger un meurtrier, voire un serial killer.
Et l’on apprend (si on prend la peine de lire les remerciements) que ce roman (en partie réécrit), qui raconte l’histoire d’une comédienne à qui on confie une mission d’infiltration, a déjà été publié il y a 17 ans sous un autre titre « L’appât » et sous un autre pseudonyme, Tony Strong, et qu’à l’époque, il ne s’est pas bien vendu.
Mais ceux qui l’avaient lu seront dupés par cette nouvelle publication.
Editions Mazarine (2019)
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Esch.
A propos de l’auteur
JP Delaney est le pseudonyme d’un écrivain qui a publié plusieurs romans à succès sous d’autres noms.
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