A Melville Heights, quartier huppé de Bristol, tout le monde se connaît. Et chacun épie ses voisins.
Dans l’une des maisons colorées, habitent Freddie Tom Fitzwilliam, le proviseur du collège, sa femme Nicola et leur fils Freddie, adolescent renfermé et complexé, qui, de sa fenêtre, photographie les jolies filles qui vivent près de chez lui et prend des notes sur tout ce qu’il voit.
Joséphine, jeune mariée, qui vit dans la maison bleu cobalt avec son mari, son frère et sa belle-sœur, fantasme sur Tom pour lequel elle a une attirance physique qu’elle ne peut contrôler au point d’en faire une obsession. Sa meilleure amie, Bess, est elle aussi tombée sous le charme de ce directeur d’école qu’elle rencontre parfois la nuit tombée.
Mais c’est la belle Jenna Tripp, dont la mère, Frances, est à moitié folle, qui intéresse particulièrement Freddie. Car la jeune fille trouve que ce proviseur de cinquante-et-un ans tellement séduisant que tout le monde admire (« un homme très, très bien ») entretient des relations ambigües voire déplacées avec ses étudiantes de quinze ans. D’autant plus qu’elle est persuadée d’avoir déjà croisé son chemin durant ses vacances dans le Lake District.
Lorsque la police découvre un corps lacéré de coups de couteau baignant dans son sang dans la cuisine de la maison des Fitzwilliam, tous les habitants sont atterrés. Qui a pu commettre un crime pareil ?
Dès la première page, on est happé par l’atmosphère trouble et malsaine de ce huis-clos où chaque personnage semble cacher de sombres secrets. La narration qui alterne entre les différentes histoires des protagonistes et les auditions policières, est fluide, le suspens permanent, et chaque nouvel indice semble brouiller les pistes de l’enquête. Car si tout le monde se côtoie, personne ne connaît vraiment son voisin.
Un thriller psychologique original et bien ficelé dont le dénouement est totalement inattendu.
Editions Milady, 2019
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Adèle Rolland-Le Dem.
A propos de l’auteur
Lisa Jewell avait décidé d’écrire son premier roman à l’âge de cinquante ans. Mais à vingt-sept ans, n’étant plus satisfaite par son travail de secrétaire, elle a commencé à écrire. Paru en 1998, son premier livre « Ralph’s Party » fut un véritable succès de librairie en Grande-Bretagne. Depuis, Lisa Jewell a publié quatorze romans dont « Comme toi » et « On se reverra ».
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